
30 septembre 2006
26 septembre 2006
Le Dentiste d'Alger

J'ai appelé le chef de garde au téléphone pour lui dire qu'il fallait absolument me conduire chez un dentiste. Une Jeep fut apprêtée et nous sommes partis à la recherche d'un dentiste un samedi après-midi, vous vous imaginez... déjà à cette époque, on ne travaillait pas le samedi après-midi ! Il fallait trouver un dentiste de permanence et là vous ne savez pas sur qui vous tombez ! C'était interminable et la douleur qui à chaque secousse se ramenait de plus belle, grâce au véhicule pratiquement sans amortisseurs... je ne vous fais pas un autre dessin...
Vers 17 heures nous arrivons, enfin, chez un praticien...et voyez, sur l'image jointe, ce qu'il m'a fait ! J'en souffre encore aujourd'hui, rien que d'y penser...et jusqu'à ce jour les 2 dents n'ont pas repoussé. Rien que pour cela, je mérite de toucher une pension spéciale et la Médaille Militaire !
L'ALGERIE


Lorsque j’ai vu cette image du Pont suspendu de Constantine dans mon journal un matin de la semaine passée, de nombreux souvenirs ont surgi dans ma mémoire.
En embarquant à Port-Vendres sur ce rafiot nommé El Mansour par une magnifique journée du mois de mars 1957, et encore en habits civils, nous n’étions pas très rassurés. Nous laissions derrière nous, nos petites amies et nos familles dans l’angoisse. Malgré notre vague à l’âme, nous étions tout de même très curieux de ce que nous allions découvrir en débarquant de l’autre coté de la Méditerranée. Une certaine insouciance aussi nous habitait, car nous n’avions que 20 ans !
Après un voyage de 2 jours et une nuit, je crois, nous arrivâmes en vue d’Alger La Blanche, la bien-nommée. Spectacle grandiose d’une ville qui nous éblouissait en approchant de son port !
Nous venions de différentes régions métropolitaines sans pratiquement rien connaître de ce territoire d’outre-mer. À l’école, nous avions appris, par notre instituteur, qu’il était composé de 3 départements et qu’il faisaient partie intégrante de la France, avec ses 3 Préfectures : Alger, Oran et Constantine. Qu’il y faisait chaud, qu’il y avait des orangers et des citronniers, des dattiers, des palmiers et... c’était à peu près tout.
C’était, pour nous tous, une aventure forcée, une obligation teintée de patriotisme. Nous devions revenir très vite, au bout de 12 mois…à peine. Nous allions déchanter plus tard...Ma première permission, et la seule, je l’ai obtenue après 14 mois sur le sol algérien et il fallait y retourner pour une durée pratiquement équivalente, mais cela, nous ne le savions pas, heureusement d’ailleurs…
ALGER - MAISON-CARRÉE – BEN-AKNOUN – EL BIAR et BENI-MESSOUS (il n'y avait pas lieu de les bénir, nous n'en avions pas !) puis CONSTANTINE – LE KHROUB et quelques villages environnants, c’est tout ce que nous avons connu de l’Algérie de mars 1957 à juin 1959...
Alger avec La Poste Centrale, la Mairie où nous prenions le risque d'aller danser parfois (sans grand succès d'ailleurs) la célèbre rue Michelet…
Constantine avec ses Gorges du Rhummel, impressionnantes et profondes par dessus lesquelles avait été construit un pont appelé « El Kantahar », plus loin son fameux pont suspendu, une passerelle reliant la ville à l’Hôpital Militaire. Son cinéma où je me trouvais une heure avant un attentat et dans lequel, je ne me rendais plus jamais ensuite !…
Le Khroub petite ville à une vingtaine de km de Constantine où j’ai passé près de 20 mois et où s'étaient produites les toutes premières attaques des Algériens contre les soldats Français quelques années plus tôt, en 1954 précisément.
Au Khroub à quelque 100 mètres à peine de notre caserne, se dressait un Minaret avec ses appels à la prière pour les musulmans. Cela faisait partie de notre environnement. Et mis à part, un cinéma en plein air de temps en temps, nous n'avions pas d'autres distractions. Nous dévorions les revues achetées au kiosque du coin et jouions beaucoup aux cartes. Je me souviens aussi du marché hebdomadaire, juste en face. Nous dégustions alors des cageots entiers d'oranges si sucrées et si juteuses qu'il me semble, aujourd'hui encore, ne pas en avoir mangées d'aussi bonnes depuis.
Petite anecdote, 15 jours avant ma libération, une terrible tornade s’abattait sur le village et notamment sur notre casernement, détruisant pratiquement tout sur son passage. Les jeeps renversées étaient inutilisables, les tôles ondulées volaient en l’air comme des feuilles de papiers à cigarettes, les toits s’effondraient sous le poids de trombes d'eau. En quelques minutes, la cour s'était transformée en un champ de boue ! Nous n'en menions pas large ! Après ces frayeurs, nous essayions de nous réorganiser. Nous n’avions plus de toits, ni de lits pour dormir, le soir venu, nous nous allongions à même le sol sur des couvertures retrouvées et que nous avions lavées et sèchées entretemps et dormions à la belle étoile jusqu’à notre départ.
Petite anecdote, 15 jours avant ma libération, une terrible tornade s’abattait sur le village et notamment sur notre casernement, détruisant pratiquement tout sur son passage. Les jeeps renversées étaient inutilisables, les tôles ondulées volaient en l’air comme des feuilles de papiers à cigarettes, les toits s’effondraient sous le poids de trombes d'eau. En quelques minutes, la cour s'était transformée en un champ de boue ! Nous n'en menions pas large ! Après ces frayeurs, nous essayions de nous réorganiser. Nous n’avions plus de toits, ni de lits pour dormir, le soir venu, nous nous allongions à même le sol sur des couvertures retrouvées et que nous avions lavées et sèchées entretemps et dormions à la belle étoile jusqu’à notre départ.
Après une traversée, dans le bon sens cette fois, et malgré des conditions de confort déplorables, nous nous réjouissions de retrouver, enfin ! les personnes que nous aimions et nos régions respectives qui étaient restées dans les souvenirs entretenus pendant tout ce temps passé au loin…Mais 2 années et demie, c’est long, très long et certains, comme moi-même, avaient un peu de mal à se recaler à l’actualité. Cette actualité s’était beaucoup transformée pendant notre absence. L’environnement n’était plus du tout pareil, la petite amie n’était plus comme on se l’imaginait dans ses rêves, les copains s’étaient dispersés, certains s’étaient mariés…on ne comprenait plus toutes les situations. Il nous a fallu quelques 3 ou 4 mois de réadaptation et pendant ce temps-là, nous n'étions pas forcément compris par ceux ou celles qui étaient restés là. Il fallait se reconstruire en quelque sorte, le mot est peut-être fort, mais il y a un peu de cela. Enfin, chacun le vivait à sa façon, en tout cas pour moi, c’est comme cela que je l’ai ressenti.
Coïncidence ou hasard, la Ville de Mulhouse a depuis quelques années des rapports privilégiés avec la Ville du Khroub, comme un jumelage en quelque sorte...!
25 septembre 2006
Le panier d'Oeufs

Une autre version du dicton qui dit : "Il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier" Si vous en mettez beaucoup, certains oeufs risquent effectivement de tomber à coté ! On pourrait en conclure que ce dicton ne s'adresse qu'aux gens qui en ont beaucoup ! ...
La photographie est de Jean-Pierre SUDRE (1954) "Le panier aux oeufs" dans la série "Les Chefs-d'Oeuvre de la Photographie"
24 septembre 2006
22 septembre 2006
Elle est revenue !

21 septembre 2006
Pattes de Velours
Boîte de Plumes en Laiton

Les boîtes les plus répandues sont en carton, il en existait aussi en métal, fer-laiton-argent et même en or ! (hélas, je n'en ai pas une en or dans ma collection)
L'image ci-dessus vous montre une page de ce fameux bouquin "La mémoire des Sergent-Major" avec une boîte en laiton de ma collection que j'avais trouvée sur un marché aux puces de la région. Elle date de la fin du 19ème Siècle ! J'avais eu un peu de chance ce jour-là...
Remarquez sur les images suivantes, la diversité des décors avec leurs graphisme et couleurs, toutes belles pour être mieux vendues.
Remarquez sur les images suivantes, la diversité des décors avec leurs graphisme et couleurs, toutes belles pour être mieux vendues.
Le conditionnement était généralement de 100 pièces en France, de 144 (Gross) dans les pays anglo-saxons. Elles pouvaient être emboîtables, à tirette ou à charnière pour les boîtes métalliques. Il arrivait qu'une plume modèle était mise à l'extérieur de la boîte, tenue par des griffes métalliques.
11 septembre 2006
La Mante Religieuse


Il paraît qu'elle dévore son amant après avoir été fécondée ! Cela me fait penser à la Citation suivante d'Alexandre Dumas :
"Il y a des services si grands qu'on ne peut les payer que par l'ingratitude."
09 septembre 2006
La même idée...!

Nous sommes en phase (!) EDF et moi ! Hier en ouvrant mon journal...oh ! surprise, je tombe sur une publicité EDF montrant une bouche verte (!) alors que quelques jours auparavant, j'avais trouvé une feuille d'un petit arbuste pour montrer une bouche rouge.
Coïncidence ou plagiat de la part du "designer" d'EDF ?
Pour ce qui me concerne, je sais que je n'ai rien copié...et je ne vais pas les attaquer (!) ils ont, actuellement, d'autres chats à fouetter. (lol)
C'est simplement une idée similaire et simultanée, comme cela se produit de temps en temps.La seule différence entre le publiciste et moi, c'est que lui a été bien payé, et moi, je l'ai fait pour le plaisir, uniquement !
Mais, entre nous, je suis certain que vous aimez mieux la mienne...une bouche rouge, même avec quelques épines, est plus naturelle...non ? Signé : Rolka
07 septembre 2006
01 septembre 2006
Les Télécommandes...!!!

Ce que j'ai écrit à la dernière ligne est bien trop exagéré (c'est pour vous faire sourire) La vérité est : Pas de femme, pas de boutons, mais pas de ronrons, non plus ! lol !
Tête 2 Becs...
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